Entre Copines

Hanifa les défilés haute-couture 3D durant COVID

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Anifa Mvuemba est une créatrice de mode, fondatrice de la ligne de vêtements pour femmes Hanifa et une révolutionnaire dans le monde de la mode. Pendant la pandémie de 2020, elle a laissé sa marque et a conduit l’industrie de la mode vers un tout nouveau monde et déroulement de défilés.

Les débuts d’Anifa

Anifa Mvuemba, née en 1991 à Nairobi, au Kenya, ses parents sont d’origine congolaise et elle n’a pas toujours eu une vie facile. Ses parents décident de partir aux Etats-Unis à cause de la guerre qu’il y avait. Au départ Anifa Mvuemba voulait être professeur, mais très vite, elle a commencé à avoir le profond désir de devenir une styliste. Elle affirme que sa mère a été sa première source d’inspiration ainsi que son premier contact avec les vêtements et la raison pour laquelle elle a commencé à dessiner. Sa mère travaillait des heures et des heures quand elle était plus jeune, mais pendant ses jours de repos, Anifa voyait les efforts qu’elle faisait pour s’habiller, le soin qu’elle apportait à ses vêtements, à ses manteaux et à ses bijoux.

En première année de lycée, elle a suivi un cours de stylisme et a travaillé dans le commerce de détail après avoir obtenu son diplôme. Anifa Mvuemba aspire à entrer dans une école de mode à New York comme tous les grands, mais ses parents ont en tête le droit ou la médecine, le choix préféré des parents et ce qui n’avait rien à voir avec sa vision. Ils n’ont pas toujours été d’un grand soutien, son père disant qu’elle ne réussirait jamais parce qu’elle était africaine ainsi que tout pleins de préjugés qui pouvait la freiner. Elle a fini par étudier la mode dans une petite école du Maryland, mais cela ne lui convenait pas. Au point où elle a fini par abandonner ses études et quitter son emploi pour poursuivre son rêve.

Le commencement dans la mode

Anifa Mvuemba a commencé sur instagram, en se fabriquant une robe avec son expérience limitée de la couture et à partir de là, elle a continué. Elle a fabriqué des vêtements pour ses amis et pour elle-même. Elle ne se voyait pas dans les magasins, et pourtant elle était loin de se douter que petit à petit cela mènerait à la création de sa marque, « Hanifa ».

L’un de ses premiers grands moments a été lorsque la chanteuse Beyonce a inscrit Hanifa dans son « DIRECTORY OF BLACK OWNED BUSINESSES ». Ensuite, Hanifa a commencé à décoller avec des célébrités comme Zendaya, actrice et modèle portant ses vêtements dans de grands magazines représentant la haute-couture.

Periode de la pandémie covid-19

2020 a eu un effet de bombe pour les différents secteurs notamment l‘industrie de la mode qui avait aussi été durement touchée par les blocages dus au coronavirus, et les créateurs sont passés au virtuel ou se sont adaptés d’une autre manière pour respecter les restrictions mises en place pour contenir la pandémie. Anifa quant à elle, à marquer la différence, apporter une nouvelle vague et a obtenu une approbation à l’unanimité.

La créatrice de mode congolaise basée aux États-Unis, Anifa Mvuemba, était enthousiaste à l’idée de présenter sa ligne de vêtements, Hanifa, lors de la Semaine de la mode de New York de cette année.

Mais lorsque son défilé a été annulé en raison de la pandémie de Covid-19, Mvuemba a fait preuve de créativité.

La créatrice de 29 ans a organisé un défilé virtuel le 22 mai pour sa dernière collection intitulée « Pink Label Congo » par le biais d’un spectacle virtuel, et l’événement animé en 3D a été suivi par des dizaines de milliers de personnes qui l’ont diffusé sur sa page Hanifa Instagram Live. Anifa ne savait pas et ne s’attendait pas à l’ampleur que cette évènement virtuel allait avoir. Elle n’était pas du tout préparer à avoir une telle audience autour de son défilé et l’explosion positive qu’il y a eu tout autour.

 

L’impact Covid-19 dans l’industrie de la mode

L’industrie de la mode a été durement touchée mais Anifa a marqué la différence. Les créateurs sont devenus virtuels et ont tenté de s’adapter d’une autre manière . Ainsi pour respecter les restrictions mises en place pour contenir la pandémie. Mme Mvuemba a déclaré qu’elle utilisait l’animation 3D des mois avant la pandémie. Ca lui a permis de concevoir ses pièces. Et faire des séances de photos à distance.

Mais le spectacle virtuel a demandé plus de travail. Notamment la transformation de chaque vêtement en une image 3D. Et l’utilisation du corps d’un avatar pour confectionner l’article avec des mesures précises. Elle devions s’assurer qu’il correspondait au vêtement réaliste. « Nous avons eu beaucoup de mal à faire en sorte qu’une robe coule naturellement comme si elle était portée par une femme ronde », a-t-elle déclaré ».

Les causes que Anifa défend

Mme Mvuemba a déclaré que sa collection s’inspirait des vêtements portés par les femmes dans son pays natal. En ajoutant qu’elle souhaitait également sensibiliser le public. Quant au travail des enfants dans l’industrie minière du coltan en RDC. (République démocratique du Congo.)

Certains groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que des enfants sont souvent employés. Pour exploiter les riches ressources minérales du pays. Le responsable de l’exploitation minière, dans l’une des principales régions productrices de coltan de la RDC. ( la République démocratique du Congo) Il a déclaré l’année dernière que cette pratique avait pratiquement disparu.

Un mini-documentaire sur le pays a été projeté au début du spectacle de Mvuemba.

Elle prévoit de faire plus de défilés en 3D, mais aimerait toujours voir ses créations présentées sur un vrai podium, disant qu’elle aimait toujours travailler avec de vrais modèles.

L’effet de mode

Par la suite, en Inde, afin de soutenir les créateurs de mode. Les artisans et l’ensemble du secteur de la mode dans le contexte de la pandémie de coronavirus. La L.Fashion Week (LFW) a annoncé le lancement d’un showroom virtuel, un concept unique en son genre en Inde. Le showroom virtuel est une étape cruciale vers la slow fashion. Et surtout dans les circonstances actuelles quant bien le même le covid semble avoir disparue. On est pas encore sortie de l’auberge!

Même si les Fashion week en présentiel ont repris. Toutefois, La Lakme Fashion Week a également lancé la recherche de la prochaine génération de créateurs. Et de la nouvelle génération de créateurs par le biais d’un mode virtuel pour la prochaine édition. Merci à Anifa Mvuemba pour cette tendance lancé.

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