Il est né en 1961 dans le Var, à Fréjus, il vit des années heureuses dans la région ensoleillée du Pays basque chez ses grands-parents maternels et on peut dire qu’il est un designer née car il est doté d’un sens artistique très développé et attiré par le travail manuel. Mais cela n’est pas venue par hasard car la couture a toujours fait partie de l’esprit familial. Depuis sa tendre enfance, il s’est inspirée de ses propres racines familial, en explorant des livres photos pour découvrir la couture.
Son inspiration familiale
Certains membres de sa famille touchaient à la couture d’une façon ou d’une autre. L’une faisait des trousseaux de mariée, une autre étaient couturière pour tisser des draps et une entreprise de confection d’uniformes militaires en Alsace et à Paris étaient aussi dans sa famille. Pour lui, les années » hippies » des années 70, lui ont été révélateur car elles lui permettent d’exprimer son propre style et de créer directement ses propres vêtements. Il voulait vivre et être différent, son style était sa façon de s’exprimer.
Un magazine de savoir-faire et de technique convainc le futur Grand Couturier de son choix et depuis ses 15 ans, pour ses amis et pour lui aussi, Frank Sorbier avait continuer à créer davantage crée.Au début des années 80, un sentiment de découverte et d’ouverture se répand au fond de lu, tout est excitant et croyant que tout est possible. Frank Sorbier part à Paris pour étudier la couture dans une école de mode.
Parcours d’apprentissage
Il entre à l’école de mode Esmod à Paris, s’ensuivent trois années difficiles, où ils cherchent à s’épanouir car les codes pédagogiques et sa personne, ne matchait pas. Son côté plutôt rebelle, autodidacte et indépendant, lui rende la tâche et le système éducatif plus difficile. Il avait dû s’adapter et tout réapprendre de A à Z. Ce qui n’était pas facile pour lui car il avait toujours dessiné à l’instinct et au feeling. En 1984, avec beaucoup de persévérance et de courage, avec les six pièces de sa dernière collection d’étudiant, il remporte le prix spécial du jury. Il n’avait que 22 ans et des rêves à réaliser. Avec le « Prix spécial du jury », il avait commencé sa carrière dans des bureaux de design et est devenu rapidement conseiller dans les deux plus prestigieux bureaux de tendances de Paris. Frank Sorbier dessine et conçoit des collections pour la marque Printemps.
L’évolution de Franck.S
Cumulant les emplois tels que professeur dans une école de mode, Frank Sorbier appréciait le fait de particulièrement transmettre des techniques et son savoir qui faisait que la passion pour son métier grandissait. Il va donc continuer à travailler et gèrer plusieurs budgets pour la grande agence de mode et de tendances, Mafia. Parallèlement, Frank Sorbier sent venir une nouvelle ère et décide en 1987 de créer un prêt-à-porter en phase avec ses aspirations et sa vision.
Rapidement identifié par de prestigieux photographes et stylistes, Frank Sorbier conçoit des vêtements pour des campagnes publicitaires telles que le célèbre Boléro pour la marque Dim, la « femme-fleur » pour le Printemps et bien d’autres projets et campagnes … Cette période fut passionnante mais aussi incertaine. Les débuts dans l’appartement, les premières pièces confectionnées, l’aide de son entourage, la débrouillardise en action. Mais l’enthousiasme et le travail avaient porté leurs fruits, car le bureau d’achat américain remarque Franck Sorbier, et en 1990 pour sa septième collection, Bergdorf & Goodman, « Link », une célèbre maison de Singapour et, le joyau de la couronne, les Galeries Lafayette, lui ont passé commande. En tout, 60 pièces ont été achetées. En décembre 1990, avec 65.000 FF en poche, il décide de créer sa propre société Franck Sorbier. Ce fut un nouveau destin et un talent enfin apprécié et qui commençait à être bien reconnu.
Des hauts et des bas
Grâce au lancement d’un concept innovant, basé uniquement sur la fabrication de vestes Franck Sorbier, trouva le succès. Dans le même temps, avec l’aide de Jacques Mouclier, le président de l’Association de la Haute Couture, il reçoit une subvention aux créateurs de 600 000 FF. En 1997, un investisseur qui ne tient pas ses promesses l’oblige à fermer sa société mais heureusement un banquier lui donne une nouvelle chance. C’est en 2004, il est fait Chevalier des Arts et des Lettres par le ministre français de la Culture. Et en 2005, il est nommé Grand Couturier par le Ministère de l’Industrie et obtient le Label Haute Couture. Il est donc reconnu par ses pairs et devient membre à part entière de l’Association de la Haute-Couture et habit de nombreux grand icône de la mode.
Mais par un coup du sort ou un destin cruel, son investisseur meurt dans un accident de voiture.
Des pièces uniques dans les collections
Une fois de plus, son réseau d’amis et l’aide de quelques grands noms comme Cartier lui permettent de continuer à créer et à garder la tête hors de l’eau. Franck Sorbier, c’est quelqu’un qui n’abandonne pas. Ayant l’artisanat comme une passion Frank Sorbier continuait toujours innover. Maniant aussi bien l’aiguille que la couture, aussi bien les tissus que le métal. Tout comme de la création de robes Haute Couture à la création de plateaux d’orfèvrerie. Frank Sorbier est tout à la fois un artisan et un artiste.
C’est en effet dans ce duo-là d’artiste et d’artisan que ce grand couturier a trouvé la bénédiction de son travail. Ses collections de pièces uniques nécessitent des heures de travail et sont l’expression visible de son savoir-faire unique. Et démontrer lors des défilés comme à la Fashion Week. Bien qu’il soit authentique, il a toujours pour but de transmettre son savoir, d’apporter toujours un plus aux étudiant de Couture. Car il reste l’un des rares survivants dans le domaine du sur-mesure. Sans prétention et simple dans son approche, l’esthétique est pour lui plus importante que le côté commercial. Franck Sorbier est quasi le seul et le dernier Couturier à créer de ses propres mains et avec sa machine à coudre. Tandis que d’autre sont des grande maison de couture comme Fendi, Louis Vuitton, Balenciaga. Mais ne font plus autant de l’artisanat.
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